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Retour d’expérience : ce que déléguer m’a permis d’accomplir.

Lors de la création de son activité, se dégager un salaire décent devient LA priorité. Déléguer à un·e freelance certaines choses comme l’identité visuelle, la création de son site internet ou sa stratégie de communication n’est pas dans les priorités.

Dans un souci d’économie et pour préserver son chiffre d’affaires, vous exercez alors votre cœur de métier en plus de répondre à tous les besoins associés au projet (gestion, organisation, comptabilité, communication, etc.)

Pourtant, déléguer a été une vraie révélation dans ma posture de cheffe d’entreprise.

Dans cet article, je reviens sur mon retour d’expérience en vous parlant de mon état d’esprit avant la délégation, les critères à prendre en considération pour trouver LA bonne personne, et mon rapport à l’argent.


L’entrepreneuriat nous demande de savoir tout faire

Certaines structures ne récupèrent pas la TVA car elles n’y sont pas soumises (micro-entreprise sous un certain seuil, association à but non lucratif) et les charges ne sont pas toujours déductibles.

Ces deux conditions peuvent être perçues comme un frein à déléguer.

Vous vous formez alors comme vous le pouvez pour :

  • être capable de faire votre compta
  • créer votre site internet.
  • réussir à créer des posts Instagram esthétiques et qui créent de l’engagement
  • la liste est longue…

On est alors au four, au moulin et en train d’essayer de vendre ses produits ou ses services.

Tout faire soi-même demande énormément de temps et d’énergie pour un résultat qui n’est pas toujours à la hauteur. Et c’est normal ! Chaque personne est spécialisée dans son métier. Si vous êtes dans l’associatif, ce n’est pas une tare de ne pas connaître tous les rouages marketing ou les subtilités à avoir en tête quand on crée son identité visuelle.

Être à son compte ne veut (malheureusement) pas dire passer 100 % de son temps à faire uniquement des choses qui sont dans votre zone de génie. Et cela peut être fatiguant.

Est-ce donc vraiment un gain et de temps si l’épuisement est proche ?

Si le résultat est décevant, que devient la confiance en soi et le sentiment de légitimité ?

Ce sont ces questions qui m’ont permis de sauter le pas et de déléguer à plusieurs reprises sur des thématiques différentes.


Comment j’ai géré mon rapport à l’argent (et au temps)

Pendant longtemps, j’avais extrêmement peur de dépenser l’argent de mon entreprise. Et peut-être que c’est la même chose pour vous.

À mes yeux, déléguer = dépenser

L’entrepreneuriat bouscule nos codes et notre rapport à l’argent car le chiffre d’affaires que l’on encaisse n’est pas du tout notre revenu net ou le salaire que l’on se verse. Il y a donc une grande différence entre les deux et c’est en questionnant la place (et le rôle) de l’argent de son entreprise que l’on peut l’utiliser pour grandir et déléguer.

Au départ, j’ai passé des heures à bricoler mon site internet avant de le déléguer.

Dans les derniers mois de son utilisation, il mettait plusieurs secondes à s’afficher et ne s’adaptait pas bien aux différentes tailles d’écran. Il n’était pas responsive, ce qui est tout de même un point (très) négatif aux yeux de Google et de mon audience. La navigation sur un téléphone portable était un calvaire. Certains éléments disparaissaient parfois. Je vous laisse imaginer le supplice.

J’ai compris que l’énergie et le temps me manquaient pour suivre une formation solide qui m’aurait permis d’être (à peu près) compétente et autonome. Mais surtout, je ne voulais pas devenir webdesigneuse ou conceptrice web. La technique pour créer un site de A à Z est très loin de mes envies de créativité que je trouve dans le graphisme et l’illustration.

Mais, déléguer c’est surtout investir !

Bon. Pas le choix, j’ai décidé de faire appel à quelqu’un et de sauter le pas !

J’ai dû travailler sur moi (et ma peur de manquer d’argent) pour comprendre une chose extrêmement importante : dépenser pour déléguer, c’est finalement investir sur soi et sur son entreprise.

Un changement de mot peut parfois être totalement libérateur et amener un nouveau regard sur les choses.

Si dépenser devient investir, alors ce mot qui sonne négatif, devient positif.

Alors d’accord, se faire aider ça coûte de l’argent. Mais ça permet surtout de dégager du temps qui peut-être utilisé dans son cœur de métier. Plutôt que de passer trois heures à essayer de faire des posts Instagram qui vont être un peu bancals, peut-être que vous pouvez garder ce temps pour vous concentrer sur les missions client que vous pouvez facturer.

Si déléguer se transforme en investissement, alors l’accent peut être mis sur ce qui va être gagné : du temps, des client·es, de l’argent. Eh oui ! Car le temps dégagé vous permet de vous concentrer sur votre zone de génie. Ce sont toutes les actions que vous aimez réaliser, qui font partie de votre spécialisation et qui vous rapportent du chiffre d’affaires.

La peur du manque de trésorerie n’est plus un frein car les bénéfices de la délégation sont nombreux :

  • gain de temps
  • gain d’argent
  • gain de qualité dans l’image renvoyée
  • alignement entre mes valeurs et mes actions

Déléguer vos posts à une personne qui saura les réaliser en deux fois moins de temps que vous et avec plus d’expertise permet de gagner en qualité car ils seront beaux (et intéressants !) à lire.

Les retombées d’un investissement ne concernent pas que la personne qui délègue !

Confier une tâche à une autre personne signifie lui donner du travail, la rémunérer, et donc la faire vivre.

Pour développer ce sujet de redistribution des richesses, je conseille un livre qui m’a beaucoup aidée : Le guide de l’entrepreneur durable de Solene Pignet et l’inspirant épisode 3 du podcast Alignées de Dorothée Cadiot.


Déléguer m’a permis d’affirmer mes valeurs et prendre confiance en moi !

Le manque de temps est une bonne raison pour déléguer.

Le manque de compétences aussi !

Pendant que je bricolais péniblement mon site internet, j’ai réalisé que je n’avais vraiment pas les compétences requises pour mettre en place un site de cette ampleur qui ne soit pas un désastre archi-polluant et non pensé pour l’expérience utilisateur.

Or, pour une graphiste engagée pour l’inclusion, l’accessibilité et pour diminuer son impact environnemental, la question de l’impact du web est au coeur de mes préoccupations.

Comment être légitime à se décrire comme responsable si son outil de communication principal ne l’est pas ?

J’avais besoin d’avoir un site fonctionnel pour promouvoir mon activité, mais j’estimais important de me sentir alignée avec mes outils de communication.

  • Instagram me demande trop d’énergie ? Je réduis la quantité de posts.
  • Mon site internet pollue trop ? Je veux qu’il soit éco-conçu.

Déléguer la création de mon site m’a permis de prendre du recul sur mon activité.

Avoir un site accessible, éco-conçu et visuellement esthétique a boosté ma confiance en moi et en ma communication. J’incarne maintenant ce choix d’affirmer mon engagement en faveur de la communication responsable.

Me sentir vraiment alignée entre ma façon de travailler, ma clientèle, mes partenaires et mes prestataires est source de fierté !

J’ai choisi de faire appel à Fabien Perot pour développer mon site en éco-conception. Et j’ai travaillé avec Emma Nubel, fondatrice d’Acribologue du web, pour travailler le SEO de mon site et la tonalité de mes textes.


Tout cela pour dire que si je devais déléguer de nouveau et investir dans mon entreprise, je le ferai sans hésiter ! Mais à condition de savoir pourquoi on délégue certaines choses et pas d’autres.

Selon le budget ou les capacités, il est tout à fait possible de déléguer seulement une partie de sa communication ! Vous pouvez découvrir l’expérience de Noëlle sur son blog. Et c’est également ce que je propose : vous n’êtes pas obligé·e de déléguer votre identité visuelle avec une grosse charte graphique à la clé. Je peux réaliser une analyse de votre communication visuelle pour vous aider à y voir plus clair.

Déléguer auprès d’un·e spécialiste qui comprend le besoin réel, qui partage les valeurs et la vision, c’est aussi aligner toutes les parties de son activité. Cela permet de se sentir tout à fait légitime et d’affirmer son engagement !

Comment créer efficacement des visuels pour les réseaux sociaux ?

Si tu n’es pas visible, personne ne sait que tu existes.

Ta structure aura beau avoir la meilleure solution à un problème, personne ne te contactera.

Que tu aies créé ton activité récemment ou il y a quelques années, tu as besoin de communiquer.

Aujourd’hui, nous avons une chance incroyable : les réseaux sociaux.

Mais publier sur les réseaux sociaux demande énormément de temps et d’énergie.

Pour ne pas t’épuiser, il est indispensable que tu sois efficace dans ta création de contenu !

Dans cet article, découvre comment créer tes visuels pour les réseaux sociaux en trois étapes.

(Le truc incroyable, c’est que par la suite tu n’auras plus du tout besoin de passer par des étapes 1 et 2 🥳)

Attention, ne pas avoir de stratégie de communication, c’est pédaler dans la semoule. Alors réfléchis-y en amont de la création de tes visuels !

Sommaire

Étape 1 – définir ton identité visuelle

Étape 2 – créer des modèles de visuels pour tes réseaux sociaux

Étape 3 – composer les images qui accompagneront ton post


Étape 1 : définir son identité visuelle

Afin de pouvoir créer tes modèles de visuels pour tes posts, tu as besoin de définir ton identité visuelle.

Sinon tu ne sauras pas par où commencer.

C’est le seul moyen pour avoir une cohérence visuelle et être reconnaissable !

Une identité visuelle ne se résume pas à un logo

Un logo seul, ça ne sert à rien.

Parce que tu ne sauras pas créer le reste de tes supports de communication.

(Mieux vaut donc avoir une identité visuelle sans logo donc.)

Alors, on met quoi en priorité dans une identité visuelle ?

  • des polices de caractères lisibles
  • une palette de couleurs contrastées

En option, selon ton besoin :

  • un logo
  • des éléments graphiques (des textures, des formes, des illustrations…)
  • une mascotte et/ou un emoji
  • un traitement de photos (un filtre coloré par exemple)
  • des pictogrammes sur mesure

Évidemment, l’idéal, c’est d’avoir l’ensemble. Mais tu peux aussi avancer petit à petit.

Définir les indispensables, c’est déjà te rendre reconnaissable !

⚠️ attention à l’accessibilité : tes textes doivent être facilement lisibles. Teste l’accessibilité de tes couleurs avec Adobe Color.

Note les éléments de ton identité sur un document

Le propre d’une identité visuelle, c’est de te représenter.

Alors la teinte de jaune que tu as choisi doit rester exactement la même.

Pareil pour tes polices de caractères. Elles ne doivent plus changer.

(C’est complètement ok d’actualiser ton identité de temps en temps, mais juste pas tous les mois !)

Une seule solution : tout écrire sur un document.

Dans le jargon on appelle ça une charte graphique. Ce document peut faire jusqu’à une cinquantaine de pages.

Pas de panique, tu peux simplement faire un brandboard (une planche de marque).

Comment faire ?

Sur un nouveau document, inscris tes couleurs, tes polices de caractères, ton logo et tes éléments graphiques. Tu peux préciser les interdits s’il y en a (comme ne pas écrire en vert sur du bleu par exemple).

Tu peux le faire sur un carnet, sur Word ou tout autre support de ton choix.

💡 Canva a créé un “pôle marque” qui te permet de conserver en un seul endroit tous les éléments de ton identité visuelle (uniquement disponible dans la version payante).


Étape 2 : créer des modèles de visuels pour les réseaux sociaux

Une fois ton identité visuelle fixée, tu peux commencer à créer des modèles de visuels.

Tu peux le faire gratuitement sur Adobe Express, Piktochart ou Canva. Ces trois outils existent également en version payante pour plus de fonctionnalités.

Crée une bibliothèque de pages variées

Un mot d’ordre : anticiper.

Lorsque tu crées des modèles de visuels pour animer tes réseaux sociaux, tu dois anticiper toutes les pages dont tu pourrais avoir besoin par la suite.

Commence par ouvrir un nouveau document qui regroupera l’ensemble de tes modèles.

Tu peux ensuite commencer à créer plusieurs pages de titre (entre 5 et 10) et des pages intérieures.

Souvent, tu vas publier des carrousels, donc plusieurs images pour accompagner un même post.

C’est vraiment important de ne pas lasser ton audience, surtout si tu es sur Instagram où le feed est hyper important ou si tu publies très régulièrement sur Linkedin ou Facebook.

Le texte doit être bref.

Tu peux donc imaginer des pages avec ou sans photo, varier les couleurs des fonds, avoir des chiffres, des pages avec plus ou moins de texte, des éléments graphiques…

Capture d'écran du fichier Canva fourni à Nina Ramen en fin de prestation. On y retrouve des pages de titre, pages intérieures et pages de fin pour ses futurs carrousels.
Ici en exemple des modèles de carrousel que j’ai créé pour Nina Ramen, spécialiste du copywriting et coach qui aide les femmes à prendre la parole sur les réseaux.

Définis des appels à l’action

Tes publications sur les réseaux ont forcément un objectif.

Cela peut être : inciter à visiter ton site, augmenter ton nombre d’abonné·es, faire découvrir ton podcast…

Tu intègres donc un appel à l’action (appelé aussi CTA, call to action) à la fin de ton texte.

De même, à la fin de ton carrousel, tu as tout intérêt à placer un appel à l’action qui sert l’objectif de ton post.

Voici quelques exemples :

  • te contacter en mp
  • écouter ton podcast
  • s’inscrire à ta NL
  • se connecter / te suivre
  • t’acheter un service

Tu peux également prévoir une page sur laquelle tu présentes ton activité.

Attention à l’accessibilité de tes visuels !

L’accessibilité est encore trop peu prise en compte sur les réseaux sociaux.

Pourtant, elle concerne tout le monde.

Effectivement, une personne atteinte de déficience visuelle peut être plus impactée dans sa lecture que quelqu’un d’autre.

Il n’empêche, du rouge framboise sur du vert pomme, c’est rarement lisible, et ça, c’est valable pour tout le monde.

Voici quelques conseils pour une meilleure accessibilité de tes visuels :

  • pense à avoir des marges suffisantes sur les côtés (personne n’aime quand les mots sont coupés)
  • écrit ton texte suffisamment gros : mieux vaut découper ton texte en plusieurs pages s’il est un peu long (16 pt minimum, quelques courtes phrases sur une page)
  • utilise des couleurs contrastées
  • lorsque que tu publies tes images, pense à ajouter un texte alternatif !

Pour en savoir plus, je t’invite à découvrir mon article de blog consacré aux bonnes pratiques pour une écriture et une mise en page accessibles.


Étape 3 : composer les images qui accompagneront ton post

Maintenant que tu as préparé ta boîte à outils, c’est parti pour créer ton post et les visuels qui l’accompagnent !

Commence par dupliquer ton modèle.

Surtout, n’oublie pas de le faire au risque de détériorer ton fichier de base !

Un titre différent de l’accroche

Commençons par parler de la page de titre.

Si tu utilises le même texte que dans ton accroche de post, personne ne cliquera sur “lire la suite”.

Je te recommande donc de penser à écrire deux phrases différentes, et pourquoi pas complémentaires.

Ton seul objectif est d’attiser la curiosité afin que ton ou ta lectrice fasse défiler tes images et lise ton texte qui les accompagne.

Pas de trop

Tout le monde a la flemme.

Les réseaux sociaux c’est le paradis du scroll, tout doit aller vite.

Tes visuels doivent être efficaces : résiste à l’envie d’en dire trop sur tes images.

Sur tes visuels, ton texte doit être composé de quelques phrases faciles à comprendre et impactantes.

Limite tes carrousels à 10 pages maximum. Page de titre et d’appel à l’action incluses.

Si ton carrousel intrigue, alors la personne va lire le texte qui l’accompagne.

C’est là qu’elle trouvera plus de détails.

💡 Pour limiter l’impact environnemental de tes publications, limite au maximum le nombre des images qui accompagnent ton post. Lors du téléchargement, prends garde au poids des visuels.

Astuce Canva : lors du téléchargement d’une image, utilise le format jpg et l’échelle 1. Pour les carrousels, utilise le PDF standard et l’échelle 1.

Dans un jargon plus technique, sache que tes visuels doivent être en 72 DPI pour être utilisés sur un écran. Une résolution plus grande et inutile et trop lourde.

Du dynamisme !

Le rythme est la clé. Le rythme évite de lasser.

Alors crée des variations entre tes différentes pages !

Tu peux alterner les couleurs de tes fonds de visuels, changer tes éléments graphiques, mettre parfois des photos, parfois non…

Tu peux varier également la mise en page des textes avec des pages avec plus ou moins de texte, plus ou moins gros…

Exemple des pages contenues dans un de mes carrousels, dans lequel j'explique pourquoi j'ai changé d'univers visuel, avec un avant/après.
Exemple d’un post que j’ai publié sur LinkedIn.

Conclusion

Ce qui est à retenir de cet article, c’est de créer son univers visuel dans l’ordre.

D’abord, poser les fondations.

Ensuite créer des modèles de supports de com’.

Ici j’ai parlé de modèles pour les réseaux sociaux, mais cela peut être des cartes d’invitation ou tout autre support que tu utilises de manière récurrente !

Le gain de temps est énorme : plus besoin de te poser de questions.

Tu as tous les ingrédients sous la main pour une création efficace.

Je sais que la mise en place d’un univers visuel peut être compliquée. J’ai écrit un article à ce sujet, pour t’aider à créer des visuels efficaces, tu peux le lire en cliquant ici.

Si tu te sens perdu·e, je suis là pour créer tes modèles de visuels pour les réseaux sociaux.

Quelle stratégie mettre en place pour créer des visuels percutants ?

Oui, une communication “à la mode”, qui reprend les couleurs et le style du moment, c’est cool.

Mais non, ce n’est pas ce que tu veux.

Toi, tu veux une communication ciblée et efficace.

Pour ça, la stratégie est ta meilleure amie !

Le graphisme est un outil qui transmet visuellement un message de A vers B. Selon qui est A, ce que cette personne ou structure souhaite communiquer et qui va recevoir le message, le visuel doit être adapté.

Une communication efficace reflète les fondations de la structure et le contexte dans lequel elle évolue. Elle s’adresse à sa cible idéale et délivre le bon message.

C’est seulement en connaissance de ces éléments que tu pourras établir une stratégie, choisir les canaux de communication les plus adaptés et créer des visuels percutants.

Avec une stratégie claire, tu économises énergie et ressources (tu dépenses moins d’argent et tu limites ton impact environnemental en évitant le gaspillage).

Alors, comment faire pour créer des visuels percutants ?

  1. L’importance de connaître les fondations de ta structure
  2. L’importance de connaitre ta cible idéale
  3. Et maintenant, place au graphisme !
  4. Analyser tes statistiques et ajuster ta stratégie

1. L’importance de connaître les fondations de ta structure

Avant de te lancer dans la com’ de ton projet il est absolument indispensable que tu définisses la carte d’identité de ta structure.

C’est-à-dire que tu dois savoir :

  • quels sont tes objectifs au travers de ton activité : pourquoi tu travailles ?
  • quels sont tes objectifs pour ton activité : augmenter ton CA ? lancer une nouvelle offre ? avoir plus de temps libre ?
  • Qui est ta concurrence ? Quelles sont tes particularités qui te différencient d’elle ?
  • Quelles sont tes valeurs ?
  • Quelle est ta clientèle idéale ?
  • Quelles sont tes offres ?

Seulement une fois que tu auras des réponses à toutes ces questions, tu pourras te pencher sur ta stratégie de communication.

(Bien sûr, certaines réponses peuvent évoluer au fil du temps.)

Mettre en place une stratégie de communication, c’est encore une fois réfléchir à tes objectif.

Qu’est-ce que tu veux obtenir quand tu communiques ?

La réponse dépend de ta vision, ton envie : vendre plus, sensibiliser à une thématique, vendre plutôt telle ou telle offre, mobiliser pour une cause, élargir ton audience, devenir une référence dans un domaine…

Tes objectifs de communication servent les objectifs de ton activité.

2. L’importance de connaître ta cible idéale

Avoir une stratégie de communication sans connaître sa cible idéale, c’est comme attendre que les pommes tombent de l’arbre direct dans le panier. Il y a de grandes chance qu’elles atterrissent à côté.

Pour créer des visuels efficaces, tu dois absolument connaître ta cible idéale, l’analyser, comprendre ses comportements et envies :

  • Qui est-elle ?
  • Quels sont ses besoins ?
  • Quelles sont ses valeurs ? Ses centres d’intérêt ?
  • Comment la toucher, par quel canal ?

Ces réponses permettent de définir quels canaux de communication, quels supports utiliser et de quels sujets tu vas parler (ça, c’est la stratégie de contenu) pour atteindre les objectifs de com’.

Par exemple :

  • Ta communication digitale peut inciter à réserver un appel découverte (objectif : vendre), participer à une campagne de crowdfunding (objectif : mobiliser), télécharger un document offert (objectif : te créer une mailing list et démontrer tes compétences)…
  • Ta communication imprimée peut aider à te faire connaître (brochure), montrer ta maîtrise d’un sujet (livre), informer d’un événement (affiche)…

Maintenant, tu sais où tu vas et comment tu y vas. Tu sais quoi dire et où.

Tu es prêt·e à travailler ton graphisme en autonomie ou faire appel à un·e graphiste !

3. Et maintenant, place au graphisme !

La stratégie de communication définie en amont est nécessaire pour transformer ton message en image.

Comment faire pour créer un univers singulier et impactant ?

Le travail graphique consiste à bien mélanger ton contexte, ton identité et ta cible, pour en sortir des visuels percutants.

  1. Analyse les codes graphiques utilisés dans le contexte dans lequel tu évolues : domaine d’activités et concurrence. Cela permet de faire émerger un univers.
  2. Rends visible ta singularité dans ce contexte : tes visuels doivent transcrire tes valeurs et tes objectifs pour te démarquer. Tu peux utiliser les codes que tu as trouvé à l’étape 1 et les arranger à ta sauce.
  3. Prends en compte ta cible idéale : le ton que tu utilises doit être adapté. Ta communication visuelle doit te plaire, et te ressembler car elle parle en ton nom, mais elle doit aussi convaincre ton audience. En effet, différents leviers vont être activés selon que ta com’ s’adresse à des institutions, des solopreneur·euses, des enfants, des associations…

Casser les codes, bonne ou mauvaise idée ?

L’idée est de te rendre facilement identifiable, que tu te démarques de ta concurrence tout en t’inscrivant dans un contexte.

Deux options s’offrent à toi :

  • t’inscrire dans une continuité de références culturelles et visuelles pour que ton domaine d’activité soit rapidement identifiable ;
  • casser complètement les codes pour crier haut et fort ta singularité.

Les deux options fonctionnent tout à fait. La question à te poser est la suivante : avec laquelle es-tu le plus à l’aise ?

Attention : choisir l’option 1 ne veut pas dire que tes visuels seront exactement les mêmes que ceux de ta concurrence ! Tu vas partager certains codes tout en valorisant la personnalité de ta structure.

Dans quel ordre procéder ?

Une fois que ta stratégie est établie, tu peux travailler ton identité visuelle.

C’est la première chose à faire avant de te lancer dans la création de tes supports de communication.

Définis ensuite ton univers graphique : couleurs, polices de caractères, logo. Ensuite tu pourras utiliser ces codes pour développer le reste de ta com’ site internet, templates pour réseaux sociaux, carte de visite, livre…)

Maintenant, tu es prêt·e à créer tes visuels et bannières pour les réseaux, ta carte de visite, ta brochure…

Tu en es à l’étape graphisme et tu as besoin d’aide ? Réserve un appel découverte pour qu’on en discute !

4. Analyser tes statistiques

Une fois que tu as commencé à communiquer, il est important de mesurer l’efficacité de ce que tu as mis en place grâce à l’analyse de tes statistiques.

Pour ajuster ta stratégie en fonction !

Je t’invite à te faire un tableau et y noter, une fois par mois, tes statistiques.

Attention, sur les réseaux, ce n’est pas le nombre de likes qui compte, mais plutôt l’engagement de ton audience. Est-ce qu’elle a cliqué sur le lien ? enregistré le post ? visité ton site ou ton profil ? A-t-elle commenté ou partagé ton post ?

Si tu as besoin de savoir comment suivre la performance de son site web pour optimiser ta com digitale, je te conseille de lire l’article de Noëlle, experte de stratégie de communication.

Peut-être que tu n’as pas encore installé d’outil pour récolter les statistiques de ton site ? Je te conseille Matomo (c’est celui que j’utilise). Il est gratuit et sécurise les données récoltées. Fabien, développeur en éco-conception, a réalisé un tutoriel pour t’aider à installer Matomo.

Conclusion

Tout travail de communication commence donc par bien connaître sa structure et sa cible pour définir une stratégie de communication.

Ensuite, tu peux commencer à créer ou faire appel à un·e graphiste.

Enfin, la dernière étape est d’analyser le comportement de ton audience par rapport à ton contenu. Cela te permettra d’ajuster ta communication pour gagner en efficacité.

Je ne vais pas te mentir, ma zone de génie, c’est la création graphique. Le avant et après, c’est pas ma spécialité. C’est pourquoi je travaille avec une super partenaire.

Alors n’hésite plus ! Stratégie ou pas, réserve un appel découverte pour qu’on discute !

Si tu as peur de déléguer, je t’invite à découvrir mon retour d’expérience (j’ai délégué la création de mon site).

Pourquoi avoir des photos professionnelles ?

Une structure communique pour faire connaître sa solution à un besoin. L’objectif final étant de vendre son produit ou service.

Mais passer d’une action de communication à une vente nécessite d’établir une relation de confiance.

La plupart des personnes vont attendre plusieurs mois avant de se décider. Simplement parce qu’elles sont intéressées mais qu’elles éprouvent encore le besoin d’être convaincues. Convaincues que toi ou ton produit êtes bien LA bonne réponse.

Cet article se construit comme suit :

  1. Inspirer confiance grâce à la photo
  2. Incarner son entreprise grâce au portrait
  3. Prouver la qualité grâce à la photo produit

1. Inspirer confiance grâce à la photo

Déjà, il faut avoir confiance en soi, son service ou son produit. Ce qui n’est pas toujours facile (coucou syndrome de l’imposteur) !

Parce qu’on peut avoir confiance en ses propres capacités, mais ne pas être à l’aise à l’idée de prendre la parole sur les réseaux sociaux. On peut être enthousiaste à l’idée de montrer ses créations, mais pas son visage (j’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à me défaire de cette problématique). La photo est un super moyen de poser un œil nouveau sur soi et son travail.

Après avoir fait le plein de fierté, tu peux tisser du lien avec ton audience, pour lui inspirer confiance. Ton audience a besoin de s’assurer de ton savoir-faire, donc de voir le résultat de ton travail. Elle a envie de te connaître. De savoir qui se cache derrière ton produit ou service.

Ce lien se tisse à travers des articles de blog, des recommandations. Il passe également par ta communication visuelle. C’est-à-dire par ton identité visuelle ainsi que par la photo.

Je te propose de découvrir l’importance d’avoir des photos professionnelles, à travers l’expérience de deux photographes : Élisabeth Froment et Julie Harreau.


2. Incarner son entreprise grâce au portrait

Élisabeth Froment est photographe depuis 6 ans à Tours et accompagne des professionnel·les dans la réalisation de leurs portraits.

Voici son avis :

« Vous représentez votre entreprise, et incarnez ses valeurs. Des portraits de soi permettent de rassurer vos clients potentiels et de faciliter la prise de contact. Vos photos peuvent permettre de mettre en avant vos qualités et atouts dans votre domaine : bienveillance, sympathie, sérieux, détermination…etc.

Vous présenter ainsi instaure un rapport plus humain, une proximité, qui facilite la confiance.

Ces photos vous constitueront également une banque d’image pour vos supports de communication, qui va au-delà de la présentation de vos produits ou services. Cela peut être pour la catégorie à propos de votre site, et vos réseaux professionnels notamment.

Il est important de réaliser vos photos avec un·e professionnel·le pour un résultat qualitatif. Si vous fuyez habituellement l’appareil photo, il saura vous guider dans vos poses pour que ce soit naturel.

Je conseille d’utiliser des photos récentes, de moins de 3 ans. Une photo trop datée risquerait de manquer de crédibilité ou de ne plus être en accord avec l’image de votre activité.

Avant votre séance, vous pouvez déterminer le style de vos portraits selon votre domaine et votre utilisation. Voici quelques options : le classique portrait simple mais travaillé en studio, le portrait naturel et dynamique en extérieur, ou encore une séance dans votre bureau/lieu de travail, en interaction avec vos outils de travail.

Le plus important est que vos images vous ressemblent et vous correspondent, pour vous présenter à votre clientèle ! »

Retrouve le travail d’Élisabeth sur Instagram ou sur son site internet :
> https://www.instagram.com/elisabeth.froment.photographe/
> http://elisabethfroment-photographe.fr/


3. Prouver la qualité grâce à la photo produit

Julie Harreau est photographe engagée et créatrice d’émotions. Elle sublime les métiers de l’artisanat, du bien-être, et de la gastronomie grâce à des images impactantes et authentiques.

Voici son avis :

« Imaginez-vous une seconde vous arrêter devant un produit disgracieux, mal présenté, sur lequel vous ne trouvez aucune information ? Et l’acheter ? Impensable, n’est-ce pas !

Il en est de même pour votre audience.

Votre produit doit la toucher dès le premier regard. Toutes les informations visuelles doivent être réunies pour qu’elle puisse se projeter et s’identifier à lui.

Et l’image est ce qu’elle verra en premier, alors rendons-la incroyable !

Avoir des images de qualité, travaillées, qui vous reflètent, fait passer des idées fortes :

  • notre produit est aussi visuel que qualitatif (si si je vous assure qu’on voit la différence)
  • nous sommes authentiques ;
  • vous allez vivre une expérience enrichissante ;
  • vous pouvez nous faire confiance ;
  • l’ambiance et la bonne humeur comptent autant pour vous que pour nous ;

Lorsque vous faites appel à un·e professionnel·le, vous donnez le signal à votre corps et à votre audience que vous investissez sur vous, sur votre entreprise et pour sa réussite. Un sentiment de fierté vous envahi et toute cette confiance, cette belle énergie se ressentira dans le message visuel que vous créerez.

Alors, voici le secret d’une photo produit impactante :

Pour avoir l’effet escompté et toucher une cible sensible à votre engagement, votre création, il ne suffit pas seulement de savoir manier un appareil photo ou d’avoir le dernier téléphone à la mode. Premièrement, il est important de bien choisir son ou sa photographe. Rapprochez-vous de celui ou celle dont les images vous attirent, dont la personnalité vous touche, qui vous inspire sérénité et confiance. Et si il·elle est spécialisé·e dans un domaine qui se rapproche fortement du vôtre alors l’expérience en sera plus grande !

Deuxièmement, il est impératif pour le·la photographe de mieux vous connaître, d’en savoir d’avantage sur votre marque, votre produit, vos envies, vos objectifs, votre why, votre histoire, vos valeurs…

Cette relation permet par la suite de créer des images qualitatives et adaptées à l’histoire de votre marque. Elles auront un impact direct sur votre client de cœur qui se sentira en totale connexion-confiance avec la marque et comprendra tout de suite tout le potentiel et la valeur du produit que vous lui proposez.

Soyez fièr·e de ce que vous avez créé. Montrez-le et faites-le bien ! »

Retrouve le travail de Julie sur Instagram ou Linkedin :
> https://www.instagram.com/julie_harreau/
> https://www.linkedin.com/in/julie-harreau-092010/


Conclusion

Intégrer des photos professionnelles dans sa communication est donc un excellent moyen de booster sa confiance en soi et d’inspirer confiance à son audience.

C’est également nécessaire à toute communication imprimée. En effet, une photo prise avec un téléphone a une qualité rarement suffisante pour être imprimée…

Pour rappel, pour une publication numérique, l’image doit être de 72 DPI. Pour être imprimée sans être pixellisée, elle doit être de 300 DPI.

Des questions ou besoin d’un avis sur tes photos ou plus globalement sur ta communication ? Contacte Julie ou Élisabeth. Tu peux également réserver un appel découverte avec moi !

L’accessibilité, un travail de forme

Initialement, l’accessibilité évoquait le monde du handicap, des enfants ou des personnes âgées. Aujourd’hui, ce terme s’applique à toute personne et désigne la possibilité d’accéder à un lieu, à un service, à l’utilisation d’un outil, à la compréhension d’une information.

L’accessibilité, dans le domaine de la communication, c’est rendre un contenu disponible à un maximum de personnes. C’est-à-dire que chaque personne, qu’elle soit valide ou non, porteuse de déficience ou non, doit pouvoir accéder et comprendre le message.

La première chose à comprendre lorsqu’on crée du contenu, c’est que si un effort trop important est nécessaire pour accéder au sens d’un texte ou d’une image, la solution de laisser tomber est souvent choisie.

Créer des contenus accessibles est donc important pour une communication inclusive, mais aussi pour inciter son audience à regarder et lire les documents.

Cet article abordera deux points liés à l’accessibilité :

  • l’écriture
  • la mise en forme du message

I) Comment rendre ses contenus accessibles par l’écriture ?

L’un des piliers de l’accessibilité est de rendre les textes facilement compréhensibles. Il ne s’agit pas de changer le fond du message, mais plutôt sa forme grâce à une méthode d’écriture appelée FALC (Facile À Lire et à Comprendre). Alicia est rédactrice et nous avons échangé à ce sujet :

Peux-tu te présenter et présenter ton activité en quelques mots ?

Je m’appelle Alicia Delambre. Je développe l’agence Ecrire et Raconter spécialisée dans la communication claire. La communication claire vise à simplifier notre communication pour la rendre plus simple et plus accessible à tous et toutes.

Peux-tu expliquer la méthode FALC et ses objectifs ?

La méthode FALC a été créée pour et par les personnes en situation de handicap mental. Son but est de rendre l’information accessible à tous et toutes.

La méthode FALC est aussi utile pour les personnes apprenant la langue française, les enfants, les personnes dyslexiques ou âgées.

La méthode est composée d’une cinquantaine de critères. Ce sont des recommandations à suivre pour rendre les documents plus faciles à lire et à comprendre. Les critères reposent sur la synthèse, le vocabulaire, la mise en page ou encore la structure d’un document.

As-tu des conseils à donner pour tester ses textes ?

Pour tester un document, le mieux est de le faire relire par des personnes directement concernées.

Par exemple, si j’écris un document pour des adolescents, je vais proposer la relecture à des adolescents.

On pose des questions aux relecteurs pour vérifier que toutes les notions sont comprises.

En fait, la relecture c’est un travail d’équipe. Nous avons besoin des relecteurs pour créer des documents utiles, et les relectures ont besoin de nous pour créer une information plus accessible.

À la première relecture, il y a très généralement des modifications à apporter. Il ne faut pas hésiter à faire relire plusieurs fois le document et à plusieurs personnes.

As-tu des conseils à donner pour écrire en FALC ?

1 – Il faut aller à l’essentiel.

Aller à l’essentiel, ce n’est pas évident. Surtout qu’à l’école, on a appris à détailler et à rédiger des dissertations. Il faut donc réapprendre à communiquer, à communiquer clairement.

La première étape est de se fixer un but. Avant même de rédiger, il faut que votre but soit clairement fixé. Par exemple, si vous écrivez un mail, votre but peut être : programmer un rendez-vous, sensibiliser, promouvoir un événement, vendre une formation.

Une fois votre but fixé, vous pourrez sélectionner l’information et guider le lecteur.

2 – Des phrases courtes

Trop souvent, des phrases longues rendent l’information ambiguë et compliquée.

En plus, la lecture en diagonale est de plus en plus utilisée. De ce fait, on lit rarement l’intégralité d’un document.

Pour écrire des phrases courtes, mon conseil est de présenter 1 seule idée par phrase. Cela permet de mieux transmettre l’information.

Vous pouvez compter entre 10 et 20 mots par phrase.

3 – Se relire

La relecture d’un document se fait quelques heures, voire une journée, après la rédaction. L’idée est d’avoir suffisamment de recul pour repérer les anomalies.

Comment relire ? On peut décomposer la relecture en 3 parties :

  • Une première relecture pour vérifier la structure du document
  • Une deuxième relecture pour vérifier la qualité de l’information
  • Une troisième relecture pour vérifier les fautes

Comment peux-tu accompagner des personnes qui souhaitent adapter leurs contenus ?

Il y a différentes façons de simplifier son contenu.

1 – Tout d’abord, il faut choisir la méthode adaptée.

Il y a le FALC que l’on vient de présenter, et le Langage clair et simple. Le langage clair et simple est une méthode qui se situe entre le FALC et ”la communication classique.” Elle est moins stricte que le FLAC. Son principe est de rendre n’importe quel document plus simple pour tout le monde (document administratif, guide, contrat, profession de foi).

2 – La rédaction

Si vous souhaitez simplifier vos documents, vous pouvez me confier la rédaction. Dans ce cas, je crée ou adapte vos documents pour les rendre plus simples.

3 – La formation

Pour aller plus loin, et pour mieux comprendre la méthode, il y a des formations et des ateliers d’initiation.

Pour découvrir le site internet d’Alicia
👉 https://ecrireetraconter.com

Pour aller plus loin
👉 Découvrir les règles européennes pour une information facile à lire et à comprendre


II) Comment rendre ses contenus accessibles par la mise en page ?

La qualité de réception de l’information passe en partie par la mise en page de ton document. Celle-ci doit aider la personne qui le lit à accéder facilement au contenu.

1 – une palette de couleurs contrastée

Pour avoir un document lisible, il est primordial que les couleurs soient suffisamment contrastées. En effet, il sera très difficile de dissocier un vert sapin sur un bleu marine, par exemple.

Définir une couleur pâle pour le fond du document et une couleur sombre pour les textes facilite la lecture. L’objectif est d’avoir des couleurs suffisamment contrastées, comme défini par les règles pour l’accessibilité des contenus web (norme WCAG).

Avec l’outil Adobe Color permet de créer une palette de couleurs et de la tester. Il te suffit d’entre le code couleur du fond et du texte pour savoir si tes couleurs sont suffisamment contrastées. Il existe aussi une fonction “vision daltonienne”, pour vérifier que les couleurs sont bien différentiables par les personnes concernées.

Sur un téléphone portable est affiché un post Instagram . Il est illisible car écrit en rouge sur fond bleu canard. Une flèche indique un second téléphone. Le post est identique mais les couleurs sont contrastées.

2 – un texte lisible

Personne ne fera pas l’effort de lire ton document si le texte est écrit trop petit. Privilégie de découper ton texte en plusieurs visuels ou pages plutôt que de diminuer la taille des lettres. Augmenter l’interligne (espace entre les lignes) permet de séparer visuellement les lignes de texte et simplifie la lecture.

Par ailleurs, pour donner envie de lire un texte, il faut éviter à la personne de fournir un effort de déchiffrage. Pour savoir si la police de caractères que tu as choisi est facilement lisible, je te propose de faire un test. Écris une phrase avec la police de caractère de ton choix. En dessous, écris la même phrase en Helvetica ou Verdana. Si tu lis les deux phrases à la même vitesse, c’est que ta police est lisible !

Un premier téléphone montre un post Instagram avec des polices de caractères difficiles à lire. Une flèche indique un second téléphone sur lequel les polices de caractères sont bien lisibles.

3 – une mise en page hiérarchisée qui respire

Plus tes visuels seront chargés (texte, dessins, motifs…), plus chaque élément sera difficile à déchiffrer par ton audience. L’information transmise sera alors, au mieux teintée de l’effort de déchiffrage fourni et donc moins impactante, au pire complètement oubliée.

Créer des espaces blancs dans la page, grâce à des marges et des sauts de ligne, permet à l’œil de prendre des pauses dans la lecture et de ne pas se perdre.

Un texte est plus facilement lisible s’il est ferré à gauche (aligné à gauche) plutôt que justifié. En effet, justifier un texte modifie la taille des espaces entre les mots en les réduisant ou les agrandissant. Ce manque de régularité peut rendre la lecture laborieuse.

Pour que les titres soient facilement identifiables, ils doivent être écrits dans un style différent que le reste du texte et plus grand. Tu peux choisir de changer de police de caractères, de couleur, de graisse…

Un premier téléphone montre un post Instagram dont tout le texte est collé à gauche, ce qui le rend illisible. Une flèche indique un second téléphone sur lequel les textes sont bien agencés, il y a des marges qui rendent la lecture plus facile.

4 – valoriser des parties de texte

Quand certains mots d’une phrase se distinguent du reste du texte, le cerveau lit plus vite et plus facilement. Valoriser certains éléments du texte est donc essentiel, surtout s’il est long. Pour mettre certains éléments en valeur dans le corps du texte, il est préférable d’utiliser du gras. En effet, les éléments soulignés (surtout si le texte est écrit petit) ou en italique sont plus difficiles difficiles à lire pour certaines personnes.


Conclusion

Pour rendre ses contenus accessibles, nous avons vu que le travail du texte et de sa mise en forme est indispensable. Ces éléments sont valables pour une communication imprimée ou digitale.

Aborder spécifiquement le sujet de l’accessibilité numérique demanderait un article entier. Voici toutefois quelques leviers d’action :

  • intégrer un texte alternatif aux images postées sur les réseaux sociaux ou les sites internet ;
  • sous-titrer les vidéos ;
  • proposer une transcription écrite des podcasts ;
  • limiter le nombre d’emojis dans les textes ;
  • éviter les # en plein milieu du texte et mettre une majuscule à chaque première lettre d’un mot dans un hashtag.

Pour comprendre les enjeux de l’accessibilité des sites internet, je t’invite à lire l’article de Fabien Perot sur ce sujet.

Cet article a été écrit dans le cadre de l’info-lettre du Co-lab, sur le thème de l’accessibilité.

Un logo seul suffit-il pour avoir une identité visuelle ?

Lorsque l’on lance son entreprise, on a tout de suite envie d’avoir un logo. Et c’est normal ! Le logo se met partout : en signature de mail, sur vos flyers, votre site internet ou encore vos réseaux sociaux. C’est lui qui permet de vous identifier au premier coup d’oeil et de vous garder en mémoire.

Que ce soit le panda de WWF, le crocodile de Lacoste ou encore le “swoosh” de Nike, toutes ces entreprises voient leurs valeurs prendre vie dans ce petit symbole à l’importance essentielle.

Mais est-ce qu’un logo suffit pour avoir une identité visuelle qui se démarque sur le marché ?

Vous vous doutez peut-être déjà de la réponse, mais dans cet article je vous parle de l’élément essentiel à mettre en place pour avoir de la cohérence dans vos visuels. Et je vous explique pourquoi je ne créé pas de logo seul.

Pourquoi avoir un logo ?

Votre logo représente votre structure. Et votre entreprise, si vous êtes freelance ou seul·e à la barre, c’est vous. Donc votre logo, c’est vous : vos valeurs, votre positionnement, vos engagements.

Votre logo doit être authentique et transmettre en une seule image :

  • votre domaine d’activité
  • vos compétences
  • vos engagements.

Eh oui, pas si simple !

C’est sur cette image que votre audience va décider si elle peut avoir confiance en vous et votre projet ! Et une audience qui a confiance se transforme en clientèle.

Mais la confiance marche dans les deux sens : travailler votre logo pour vous sentir aligné·e, c’est aussi donner un coup de pied au syndrome de l’imposteur et vous sentir plus légitime dans votre communication.

Un logo peut être composé du nom de votre structure, d’un symbole ou des deux éléments combinés.

Quoi qu’il en soit, un bon logo connaît des déclinaisons :

  • le logotype principal
  • un logotype secondaire
  • une déclinaison en noir et blanc
  • une version simplifiée pour mettre en favicon ou en signature

Ces derniers peuvent être utilisés sur vos devis, vos factures, en bas de vos posts… ils sont plus petits et discrets.

Mais attention, un logo seul ne suffit pas, il doit s’inscrire dans une identité visuelle.

C’est l’ensemble de votre image de marque qui peut inspirer confiance et renvoyer une image de qualité. Si vous avez un logo mais différentes typographies sur vos réseaux, votre site et quinze nuances de couleurs qui se battent en duel, vous êtes d’accord que cela ne renvoie pas une image très positive ou qualitative.

Un logo seul pour être reconnaissable, est-ce une bonne idée ?

La réponse est non ! Quelle surprise hein ?

Comme je le disais au-dessus : à quoi bon avoir un logo créé sur-mesure si vous utilisez 15 couleurs et 15 polices de caractères différentes sur chaque publication Instagram et que, du coup, personne ne reconnaît votre structure ?

Votre branding doit garder un fil rouge pour vous démarquer.

L’identité visuelle, c’est un ensemble d’éléments visuels cohérents qui permettent d’identifier une même entité au travers de différents médias de communication.

Si vous voyez une boisson rouge, à qui pensez-vous ? Je n’ai même pas besoin d’écrire le nom de la marque, je suis sûre que vous l’avez en tête.

Votre identité graphique, c’est donc un ensemble où se trouvent :

  • votre logo
  • votre site
  • vos visuels pour les réseaux sociaux
  • vos photos professionnelles
  • votre carte de visite
  • vos pictogrammes
  • votre flyer, livre, etc.

Il est important que tous ces éléments soient liés visuellement pour que votre audience vous reconnaisse immédiatement et vous mémorise, quel que soit le support et le message.

Comment créer d’autres supports de com’ cohérents avec son identité ?

Dans cette situation, la charte graphique est votre meilleure amie !

La charte graphique : là où se niche votre identité

Qu’est-ce qu’une charte graphique ? Ce n’est pas la même chose qu’une identité visuelle !

C’est un document extrêmement détaillé qui vous donne toutes les règles pour appliquer votre identité visuelle. C’est-à-dire qu’il décrit quand utiliser telle couleur, à quelle distance du bord de votre carte de visite écrire votre numéro de téléphone, comment faire votre Powerpoint, etc.

La charte graphique est indispensable dans les structures de taille moyenne ou grande, surtout si plusieurs personnes travaillent à la communication. Et elle permet également de déléguer ses supports de communication à une graphiste super facilement.

Le nombre de pages est très variable car il dépend du nombre de supports nécessaires à la communication de la structure. Par exemple, celle de la Nasa compte 60 pages.

Bref, c’est un document super complet qui vous aide à déployer votre identité de manière cohérente et, par conséquent, à rayonner !

Il ne faut pas se mentir, une charte graphique reste assez onéreuse, et quand on a une entreprise indépendante, ce n’est pas forcément nécessaire.

C’est pour cela que je propose d’opter plutôt pour un guide.

Et le brandboard pour avoir une identité visuelle cohérente ?

Qu’est-ce qu’un brandboard par rapport à la charte graphique ?

C’est en quelque sorte un mémo de l’identité visuelle qui tient en une page A4. En français, cela veut dire “tableau de marque”.

Ce document précieux contient tous les éléments dont il faut se souvenir afin de déployer votre identité de manière cohérente :

  • les polices de caractères
  • vos couleurs avec leurs codes exacts
  • votre logo et ses déclinaisons

Avec le brandboard, vous avez les indispensables de votre identité visuelle. Mais vous devrez faire preuve de créativité si vous voulez déployer votre identité visuelle sur vos supports de communication.

L’importance du guide pour déployer votre identité visuelle

Puisqu’une charte c’est trop et un brandboard c’est pas assez, je vous propose un document intermédiaire, un guide plus complet qu’un brandboard mais moins rigide qu’une charte.

Puisqu’une charte c’est trop et un brandboard c’est pas assez, je vous propose un document intermédiaire, un guide plus complet qu’un brandboard mais moins rigide qu’une charte.

Vous êtes autonome dans l’application de votre identité visuelle et vous pouvez créer vous-même vos visuels pour les réseaux sociaux, par exemple. Même si, pour gagner du temps, le mieux reste d’avoir quelques templates fait par un·e graphiste !

Ci-dessous, un extrait du guide pour le collectif Respondi.

Vous l’avez compris, un logo seul est inutile et même contre-productif.

Vous souhaitez avoir un court document qui vous aide à communiquer vos valeurs de manière cohérente ? Parlez-moi de votre projet.

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