Si tu n’es pas visible, personne ne sait que tu existes.
Ta structure aura beau avoir la meilleure solution à un problème, personne ne te contactera.
Que tu aies créé ton activité récemment ou il y a quelques années, tu as besoin de communiquer.
Aujourd’hui, nous avons une chance incroyable : les réseaux sociaux.
Mais publier sur les réseaux sociaux demande énormément de temps et d’énergie.
Pour ne pas t’épuiser, il est indispensable que tu sois efficace dans ta création de contenu !
Dans cet article, découvre comment créer tes visuels pour les réseaux sociaux en trois étapes.
(Le truc incroyable, c’est que par la suite tu n’auras plus du tout besoin de passer par des étapes 1 et 2 🥳)
Attention, ne pas avoir de stratégie de communication, c’est pédaler dans la semoule. Alors réfléchis-y en amont de la création de tes visuels !
Sommaire
Étape 1 – définir ton identité visuelle
Étape 2 – créer des modèles de visuels pour tes réseaux sociaux
Étape 3 – composer les images qui accompagneront ton post
Étape 1 : définir son identité visuelle
Afin de pouvoir créer tes modèles de visuels pour tes posts, tu as besoin de définir ton identité visuelle.
Sinon tu ne sauras pas par où commencer.
C’est le seul moyen pour avoir une cohérence visuelle et être reconnaissable !
Une identité visuelle ne se résume pas à un logo
Un logo seul, ça ne sert à rien.
Parce que tu ne sauras pas créer le reste de tes supports de communication.
(Mieux vaut donc avoir une identité visuelle sans logo donc.)
Alors, on met quoi en priorité dans une identité visuelle ?
- des polices de caractères lisibles
- une palette de couleurs contrastées
En option, selon ton besoin :
- un logo
- des éléments graphiques (des textures, des formes, des illustrations…)
- une mascotte et/ou un emoji
- un traitement de photos (un filtre coloré par exemple)
- des pictogrammes sur mesure
Évidemment, l’idéal, c’est d’avoir l’ensemble. Mais tu peux aussi avancer petit à petit.
Définir les indispensables, c’est déjà te rendre reconnaissable !
⚠️ attention à l’accessibilité : tes textes doivent être facilement lisibles. Teste l’accessibilité de tes couleurs avec Adobe Color.
Note les éléments de ton identité sur un document
Le propre d’une identité visuelle, c’est de te représenter.
Alors la teinte de jaune que tu as choisi doit rester exactement la même.
Pareil pour tes polices de caractères. Elles ne doivent plus changer.
(C’est complètement ok d’actualiser ton identité de temps en temps, mais juste pas tous les mois !)
Une seule solution : tout écrire sur un document.
Dans le jargon on appelle ça une charte graphique. Ce document peut faire jusqu’à une cinquantaine de pages.
Pas de panique, tu peux simplement faire un brandboard (une planche de marque).
Comment faire ?
Sur un nouveau document, inscris tes couleurs, tes polices de caractères, ton logo et tes éléments graphiques. Tu peux préciser les interdits s’il y en a (comme ne pas écrire en vert sur du bleu par exemple).
Tu peux le faire sur un carnet, sur Word ou tout autre support de ton choix.
💡 Canva a créé un “pôle marque” qui te permet de conserver en un seul endroit tous les éléments de ton identité visuelle (uniquement disponible dans la version payante).


Étape 2 : créer des modèles de visuels pour les réseaux sociaux
Une fois ton identité visuelle fixée, tu peux commencer à créer des modèles de visuels.
Tu peux le faire gratuitement sur Adobe Express, Piktochart ou Canva. Ces trois outils existent également en version payante pour plus de fonctionnalités.
Crée une bibliothèque de pages variées
Un mot d’ordre : anticiper.
Lorsque tu crées des modèles de visuels pour animer tes réseaux sociaux, tu dois anticiper toutes les pages dont tu pourrais avoir besoin par la suite.
Commence par ouvrir un nouveau document qui regroupera l’ensemble de tes modèles.
Tu peux ensuite commencer à créer plusieurs pages de titre (entre 5 et 10) et des pages intérieures.
Souvent, tu vas publier des carrousels, donc plusieurs images pour accompagner un même post.
C’est vraiment important de ne pas lasser ton audience, surtout si tu es sur Instagram où le feed est hyper important ou si tu publies très régulièrement sur Linkedin ou Facebook.
Le texte doit être bref.
Tu peux donc imaginer des pages avec ou sans photo, varier les couleurs des fonds, avoir des chiffres, des pages avec plus ou moins de texte, des éléments graphiques…

Définis des appels à l’action
Tes publications sur les réseaux ont forcément un objectif.
Cela peut être : inciter à visiter ton site, augmenter ton nombre d’abonné·es, faire découvrir ton podcast…
Tu intègres donc un appel à l’action (appelé aussi CTA, call to action) à la fin de ton texte.
De même, à la fin de ton carrousel, tu as tout intérêt à placer un appel à l’action qui sert l’objectif de ton post.
Voici quelques exemples :
- te contacter en mp
- écouter ton podcast
- s’inscrire à ta NL
- se connecter / te suivre
- t’acheter un service
Tu peux également prévoir une page sur laquelle tu présentes ton activité.
Attention à l’accessibilité de tes visuels !
L’accessibilité est encore trop peu prise en compte sur les réseaux sociaux.
Pourtant, elle concerne tout le monde.
Effectivement, une personne atteinte de déficience visuelle peut être plus impactée dans sa lecture que quelqu’un d’autre.
Il n’empêche, du rouge framboise sur du vert pomme, c’est rarement lisible, et ça, c’est valable pour tout le monde.
Voici quelques conseils pour une meilleure accessibilité de tes visuels :
- pense à avoir des marges suffisantes sur les côtés (personne n’aime quand les mots sont coupés)
- écrit ton texte suffisamment gros : mieux vaut découper ton texte en plusieurs pages s’il est un peu long (16 pt minimum, quelques courtes phrases sur une page)
- utilise des couleurs contrastées
- lorsque que tu publies tes images, pense à ajouter un texte alternatif !
Pour en savoir plus, je t’invite à découvrir mon article de blog consacré aux bonnes pratiques pour une écriture et une mise en page accessibles.
Étape 3 : composer les images qui accompagneront ton post
Maintenant que tu as préparé ta boîte à outils, c’est parti pour créer ton post et les visuels qui l’accompagnent !
Commence par dupliquer ton modèle.
Surtout, n’oublie pas de le faire au risque de détériorer ton fichier de base !
Un titre différent de l’accroche
Commençons par parler de la page de titre.
Si tu utilises le même texte que dans ton accroche de post, personne ne cliquera sur “lire la suite”.
Je te recommande donc de penser à écrire deux phrases différentes, et pourquoi pas complémentaires.
Ton seul objectif est d’attiser la curiosité afin que ton ou ta lectrice fasse défiler tes images et lise ton texte qui les accompagne.


Pas de trop
Tout le monde a la flemme.
Les réseaux sociaux c’est le paradis du scroll, tout doit aller vite.
Tes visuels doivent être efficaces : résiste à l’envie d’en dire trop sur tes images.
Sur tes visuels, ton texte doit être composé de quelques phrases faciles à comprendre et impactantes.
Limite tes carrousels à 10 pages maximum. Page de titre et d’appel à l’action incluses.
Si ton carrousel intrigue, alors la personne va lire le texte qui l’accompagne.
C’est là qu’elle trouvera plus de détails.
💡 Pour limiter l’impact environnemental de tes publications, limite au maximum le nombre des images qui accompagnent ton post. Lors du téléchargement, prends garde au poids des visuels.
Astuce Canva : lors du téléchargement d’une image, utilise le format jpg et l’échelle 1. Pour les carrousels, utilise le PDF standard et l’échelle 1.
Dans un jargon plus technique, sache que tes visuels doivent être en 72 DPI pour être utilisés sur un écran. Une résolution plus grande et inutile et trop lourde.
Du dynamisme !
Le rythme est la clé. Le rythme évite de lasser.
Alors crée des variations entre tes différentes pages !
Tu peux alterner les couleurs de tes fonds de visuels, changer tes éléments graphiques, mettre parfois des photos, parfois non…
Tu peux varier également la mise en page des textes avec des pages avec plus ou moins de texte, plus ou moins gros…

Conclusion
Ce qui est à retenir de cet article, c’est de créer son univers visuel dans l’ordre.
D’abord, poser les fondations.
Ensuite créer des modèles de supports de com’.
Ici j’ai parlé de modèles pour les réseaux sociaux, mais cela peut être des cartes d’invitation ou tout autre support que tu utilises de manière récurrente !
Le gain de temps est énorme : plus besoin de te poser de questions.
Tu as tous les ingrédients sous la main pour une création efficace.
Je sais que la mise en place d’un univers visuel peut être compliquée. J’ai écrit un article à ce sujet, pour t’aider à créer des visuels efficaces, tu peux le lire en cliquant ici.
Si tu te sens perdu·e, je suis là pour créer tes modèles de visuels pour les réseaux sociaux.